On l’avait connu par le biais d’une synthèse mélodique disco-house remplie de bonnes vibrations estivales. C’était en juillet 2010, et le clip de Luv deluxe, entièrement filmé en caméra subjective apportait un coup de frais rajeunissant à la nu-disco. Un nouveau chapitre s’ouvre pour Cinnamon Chasers, à l’occasion d’un EP qui précède l’album complet en préparation…
Time.Body.Tears, nous emmène à la redécouverte d’un groove intact trois ans après, jonglant nonchalamment entre des basses épaisses, des synthés flottants et des arrangements au saxo propres au décollage immédiat de nos chers tympans. Un parcours disco rempli de belles harmonies, donc d’émotivité. La syntaxe électro rêveuse mais déterminée de Flight, le premier titre, nous invite indéniablement à la danse et à se pencher sur la suite…
C’est Body qui démarre et on plonge dans un demi-sommeil planant, bordé par un piano mélancolique. Ce mélange savant entre électro eighties, et tons nostalgiques que dessine Russ Davies s’avère en fait être aussi efficace pour exciter un dancefloor que pour envoyer l’auditeur dans un trip introspectif.
Suit l’électro-cosmique de Tears, climax énergique et vibrant de l’EP, suivi par Times et sa combinaison parfaite de dance, de batteries qui ondulent et de sonorités trancesques ; la position de l’artiste se confirme : Cinnamon Chasers a les pieds dans le sable et la tête dans le ciel.
Reste Friends qui en guise de clôture, rend un franc hommage à la nu-disco, reprenant des influences françaises prolifiques ces dernières années.
Solaire et inspiré, Time Body Tears est hautement recommendable.
1 commentaire
Apprendre a dessiner
J’aime bien la cover de l’album. Simple et efficace ce design et particulièrement la palette.
-Pit-