Raphaelb - Le 8 novembre 2022Lukasz Drzyvimski est un illustrateur polonais et designer graphique diplômé de l’Université des Arts de Poznan en design graphique. Grand fan des comics book, il trouve l’inspiration dans une approche minimaliste.
Des formes aux dessins
Lukasz Drzyvimski s’inspire de détails, de points, parfois même de gribouillages pour commencer la création de ses œuvres. Dans le résultat final, on peut apercevoir des lignes, des formes géométriques qui définissent le point de départ du dessin. Ensuite, Lukasz Drzyvimski laisse s’exprimer ses intuitions et se créer les personnages. Ainsi, il ne se limite pas un style de dessin qui le cantonnerait aux formes linéaires, mais se laisse la possibilité de partir sur des vagues, nuages ou fumées de cigarette lorsqu’il décide d’utiliser des contours plus courbés au départ de son travail.
De nombreux projets en cours
La ville de Poznan l’a fait participer au projet Fyrtel qui lui a offert la possibilité de représenter chacun des quartiers de sa commune. Le projet s’est organisé en deux parties : un sondage auprès des habitants pour connaître la vision de chacun sur son quartier puis la réalisation des dessins par Lukasz Drzyvimski.
En 2021, Lukasz Drzyvimski a réalisé les illustrations pour une enquête sur les peurs et la psychologie des enfants : Extra Teenager’s Psychology. Il y évoque en particulier l’éducation des enfants et les méthodes pour les faire se sentir utile au sein du cercle familial. L’artiste polonais collabore avec d’autres magazines, comme Kontact, un hebdomadaire chrétien en Pologne, ou Koncept, une revue qui donne des conseils pour l’achat de maisons.
En ce moment, Lukasz Drzyvimski semble essayer de retranscrire sa passion pour les comics américains dans ses propres dessins. À propos de sa série « Three, four minutes », publiée fin 2021, il dit avoir voulu créer une histoire graphique pour la première fois. En effet, on peut entrevoir l’influence des comic strip dans l’organisation des dessins de l’artiste polonais, mais aussi l’utilisation des onomatopées et des expressions faciales prononcées.
Laisser le dernier mot au public
Il travaille la plupart du temps sur sa tablette graphique et n’hésite pas à utiliser ses propres dessins pour les assembler entre eux et créer de nouvelles œuvres. Pourtant, c’est souvent seulement accompagné d’une feuille et d’un crayon à papier qu’il préfère commencer ses dessins.
Selon lui, l’addition de sens permet d’obtenir une signification différente. Il préfère le minimalisme à la complexité et la surcharge pour laisser à chacun le droit de se créer sa propre interprétation. Lukasz Drzyvimski pense que c’est cette multitude d’interprétations qui donne sa valeur à une œuvre.
